mardi 3 août 2010

paperstreet



L'idée est juste de faire perdurer les graffitis sous une autre forme puisqu'ils sont par essence destinés à disparaitre, à être recouverts ou simplement effacés.
Il y a quelques années une galeriste me disait combien elle ne comprenait pas qu'on puisse se dire "graffiti artist" et exposer en galerie puisque leur "vraie" place et leur origine est d'être dans la rue, elle voyait en ça une sorte d'imposture et de paradoxe.
Je me fous un peu de ce débat en fait, je laisse ça aux gens qui ont du temps à perdre en bla bla, moi j'ai besoin de vivre et de faire voir mon travail et ce de toutes les façons qui s'offrent à moi, mais lorsqu'on a nettoyé le mur qu'on avait peint j'ai eu envie de récupperer les restes de notre graffiti et de recomposer avec, pour qu'il vive de nouveau, comme une transformation.



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