mardi 23 novembre 2010

"Tom Fontana hotel". by Gumo

"Tom Fontana hotel". by Gumo.



Viens là ou la misère se tient derrière l'effritement doré des façades, pleines de craquelures sentimentales, de miettes d'amour, sale comme l'eau du bain dans gummo, sale comme son nom dans nos bouches, dénaturé pour c'qui nous reste de minutes à vivre.
Rois et reines m'écoutent.
J'disais que Roméo avait baisé Juliette contre une benne à ordures du bout des lèvres, les lunes m'en sont témoins, c'est pire, Roméo a violé Juliette en pensant que c'était ça l'Amour.
Amer c'est ce que sentent les mots sortis d'ma bouche, j'trouve le parfum agréable là dans l'égout, l'odeur des hommes me donne la nausée, les étoiles pleurent, elles ont abandonné l'soleil au bord d'la route.
J'avance les yeux crevés d'la main de l'Homme, j'ai sauvé mon Antigone ou plongé dans sa chute, j'sais pas, le Sphinx est comme un vieux Pitt endormi, lassé par les sables et les mensonges des temps écoulés.
Mon sens reptilien s'réveille pourtant, paranoïaque et c'est comme des séquelles lassées d'la science, d'la sciure dans l'shit, les pieds trainant dans ces flocons sombres des cendres.
L'horreur n'est pas venu du ciel, tête baissée, lancé comme un météore les ailes coupées.
Instinct animal, sauvage comme un raptor sans cage, j'suis comme un gorille centenaire enragé, lâché dans une salle de classe sans issue.
Ca bouillonne, l'école m'a appris l'mensonge et l'omission, paranoïaque j'le suis depuis qu'j'ai vu ou même les religions, des 20h les yeux mutilés par les charniers et les génocides crachés par leurs journaux télévisés comment veux-tu que j'vois ce monde avec les mêmes beautés?
J'ai oublié la chaleur d'un couché d'soleil, l'air pur et l'envie d'respirer.
Chaque seconde j'bombarde dans la direction ou l'on s'écrase.
J'suis l'image du sacrifice inutile, celle de ma génération qui s'est elle-même crucifiée, y a jamais eu d'parachute dans l'sac ni d'chance de s'en sortir sans s'abîmer.
On élève nos gosses en prônant cette guerre aux autres hommes, on parle d'amour sans même connaitre la paix, y a pas d'cœur pur, les purs sang s'en sont chargés car les martyrs n'font plus rêver.
Cette balade est sans doute la dernière, à Oz y a plus rien à espérer, le vide a plus de sens et d'chance que la vie de perdurer. Dorothée est triste, alcoolique par défaut, les bras percés pour mieux s'en échapper, agrippée aux rideaux comme si l'illusion arrivait encore à résister, son reflet dénaturé dans l'eau croupie de chiottes crâdes, aux néons pâles, moquette malade, tâchée comme sa peau opaque de tumeurs brunes.
Elle a inventé le cancer pour décrire sa vie, écrit d'avance parce que les contes n'ont de morale que celle qui fausse la rotation d'ce monde. Prends son pouls, lourd et haletant, suffoquant et cherchant sans vraiment savoir comment s'en sortir et pourtant...

samedi 13 novembre 2010

november 20th NY show


SAT NOV 20TH 6-9PM - BE OUR GUEST & EXPERIENCE A ONE OF A KIND ART SHOW FEATURING FOR TE FIRST TIME IN NEW YORK FRENCH ARTIST UGLY-KID GUMO with "OZ LE VISAGE DU MAL" RSVP@mariannenemsgallery.com

October




SACER Irak tee shirt by Gumo


lundi 11 octobre 2010

"your image in a drop of blood"



You can swallow a pint of blood before you get sick.

P.K.O rules



a new session with my P.K.O family, strike team, FKG,  I am Jack's colon…

You have to consider the possibility that God does not like you. He never wanted you. In all probability, he hates you. This is not the worst thing that can happen. We don't need Him. Fuck damnation, man, fuck redemption! If we are God's unwanted children, so be it!

4 letter word

mardi 28 septembre 2010

Lady Gaga

busy phone

a gun monster

who fuck hello kitty?!

crazy horse: infamous Gaga

Monster monthly

why we luv Gaga ??? the fame monster: Infamous Gaga

28/09/2010



Bouche; goudron; jetlag; lave; parfum; noir; putréfaction; Angus; les fleurs du Mal; migraine; baise; caresse; bitume; écorchure; faïence brisée; larmes amères; soumission anale; instinct; transparente tristesse; aveuglement amoureux; misère humaine; super héros dépressifs; Pepsi Max; clopes; alvéoles nourris au sein; Mû; menssonges; Iran-Ar Ian-Aryen; capture au Tazer; Lion malade; Drogue synthétique tranmise par le lait maternel; fifty kids alone; sélection naturelle à l'échographie; rues tristes; sentence paranoïaque; David Icke; Mao; Edgar Allan Poe; Dark Vador; Jackie Kennedy; Gumo est un dicident lunatique; réverbérations des néons de halls; brique friable; mer calme; chatte en feu; un jour je vais prendre un fusil et tirer sur tout ceux que je croiserai juste comme ça pour leur dire combien moi je suis vivant; le rap se meurt; sodomie; ironie du sort; je lis des contes chaque soir à toute cette haine qui dort en moi; reptile; Mesa Verde; pierre millénaire; capsule bleue; Annasazis; soleil; lune; solitude sociale; protection mentale; goodbye; Docteur Doom; agir aujourd'hui pour mieux vivre demain...

lundi 27 septembre 2010

"Ancient tribes"

Les tribus anciennes parlent depuis l'au-delà à Oz, comme un putain de code génétique ancré dans la fatalité, comme si on peignait des visages sur ceux des fantômes qui nous murmurent nos actions, dictent notre conduite parfois abjècte, parfois outrageusement sensible et pleine d'un amour inconditionnel.
Parfois comme le dit Dereck, une citation est la meilleure façon de conclure un exercice: 
" C'est lorsqu'il parle en son nom que l'homme est le moins lui même.
Donnez lui un masque, et il vous dira la vérité."
 Oscar Wild










"Le jour du soleil noir"

Je suis mort d'une lune, né de deux soleils. J'porte les nuages impénétrables dans mon cœur.

Je lis les visages dans l'ciel comme autant d'auteurs d'une paranoïa qui meurt.
Les sages disent que la vie m'a pris autant qu'elle m'apprend, ma survie est son instinct, ma souffrance, j'sais plus quelles bougies doivent être soufflées ou qui souffre vraiment.
J'ai appris à écrire par la peine comme si l'encre était brulante au dedans, comme si les poisons et venins étaient un putain d'vaccin dans mes veines.
Le monde est une gorge en feu qui gronde, rouages rongés, ou grandit une rose sur une roche de lave et de plasma en fusion.
L'air est rare car on a oublié ce que signifie respirer. Mes frères étouffent à rien faire, mon monde est plein d'peurs qui grandissent en son sein depuis l'enfance avec une croissance déséquilibrée comme une tumeur de la panse.
On paye le prix.
J'écris la face sombre de mon être puisqu'elle rode dans ma lumière comme une ombre rampante. Le nombre de mes larmes est incalculable ou comme essayer de compter les étoiles dans une flaque de pluie sur un bitume malade.
Les bouteilles à la mer sont aimantées, se brisent sur la lame d'un rocher.
Appelle la Trinité.
Tuez les tous.
Je reste là et j'attend le jour ou la brume sera permanente.
Le jour du soleil noir.
Le jour ou notre dernier jugement sera notre premier espoir, ou notre différence trouvera sa composition et n'aura plus besoin d'idoles pour être guidée.
Entre le code du pion.
PIN.0666.
Jusque là j'attends.
La route défile comme les aiguilles nous défient.
Je reste là.
J'écris le gris de l'infini pour protéger l'azur de mes souvenirs, tu souris si tu m'comprends quand tu lis ça, les bleus qui marquent ne m'font plus peur pour preuve les traces signées dans l'sang sur mes bras et les coutures sur mes coups.
La mobilité est ma place, trop encrouté dans ce cauchemar quotidien, j'fais faire du training à mon amour pour l'éloigner de son étreinte mécanique et du "à demain".
Les fantômes trainent, ils sont bien vivants et te piquent lorsque les hivers s'amènent.
Demandes toi pourquoi nos p'tits frères sont toujours ivres si ce n'est pour donner une raison à l'opium qui fait vivre?
Les ombres ont des oreilles optiques pour regarder se calciner c'monde, à tord ou à raison, une fin aura toujours ses contours et un fond.
Il n'y a que la forme qui nous fait et la vitesse à connaitre la date du rendez-vous au point final nous informe, qu'importe l'heure, j'aurai quelques marches d'avance sur eux au moment de payer ma dette au passeur.
Appelle moi lendemain de ce jour, acide dans l'barane sur le mur de tes joues.
Appelle moi rouge, mélange de sueur, de larmes et de sang.
Appelle moi rouille et toutes ses déclinaisons.
Tragédie héréditaire, fatalité, j'suis le maquillage de la tristesse que portent nos enfants depuis que leurs espoirs se sont noyés.
Amère fumée blanche qui gangrène nos poumons, alvéoles vérolées puisque l'ancienne médecine est notre nouvelle solution finale, point virgule dans l'chapitre, j'applique l'instinct de survie, la pulsion de Mort, le plein gaz droit dans l'mur puisqu'il n'y a plus qu'à se jeter du train, puisque graver notre nom jusqu'à saturation est notre seule solution contre l'oubli et un dossier vide.
Que comprennent t'ils de cette urgence, de cette violence qui nous condamne?
Je peux pas dormir, j'peux pas rêver.
Aucune analyse ne pourra me ramener. Ici la plaine est langue et sans horizon, déserte comme la sécheresse qui hante nos âmes depuis l'époque d'la cours de récréation.
Qu'est ce qui pourra encore nous sauver?
J'm'applique, rapide, indique à la nuit qu'elle m'a prise et que j'en suis épris comme un gosse insoumis, insomniaque j'dessine ma part sombre à l'ombre de c'monde pour lui dire combien il compte.





Le jour du soleil noir. Gumo. 2010

lundi 13 septembre 2010

Gumo x Harmony Korine : Agnes b show report "3+1": keep & destroy


livret A3 proposé gratuitement lors du vernissage de l'exposition "3+1" chez Agnes b, mettant en scène, Dash Snow, Harmony Korine et Ryan McGuiness. Les photos sont réalisées par Harmony Korine, en noir & blanc, toutes très floues, comme regardées dans de l'eau.
En regardant avec plus d'attention j'vois une pipe, une discussion, de la solitude, j'avais juste envie d'y mettre de la couleur et un visage pour les sortir du brouillard dans lequel ils sont sur ces clichés.
J'aime l'idée de venir compléter, donner un autre sens à une chose vue et traduite par quelqu'un d'inconnu comme c'est le cas ici, peut-être même j'vais allez en faire quelques uns et les glisser chez Agnes b au milieu de la pile proposée au public, comme un parasite, une poussière étrangère ..!..